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LuxMam

8 octobre 2014

Manger ou ne pas manger, telle est la question

Dans son sketch sur la grossesse, Florence Foresti dit que la grossesse c’est comme une grande gueule de bois et … elle a raison, en tout cas les 3 premiers mois. 

Florence Foresti - La grossesse .

Les médecins et les sites spécialisés nous conseillent de boire beaucoup d’eau et de manger équilibré en mettant l’accent sur les fruits et légumes. Le problème c’est qu’entre les nausées, la fatigue et les acidités gastriques manger devient une épreuve.

J’ai donc pu constater que les aliments peuvent nous dégouter d’une minute à l’autre et que cela est complètement irrationnel.

Et très franchement, si on enlève ce qu’on ne peut pas manger à cause (i) de la toxo, (ii) de la listériose et (iii) des dégouts et bien il ne reste que les pâtes carbo et les pizzas !

Nan, je n’exagère pas. Pour ma part, la base de mon alimentation est principalement végétarienne (mais je ne le suis pas). J’adore les fruits et les légumes et j’en consomme tous les jours et de toutes sortes.

Alors évidemment, je ne me suis pas inquiétée quand tout d’un coup je n’ai plus supporté l’odeur du brocoli (ou de tout ce qui ressemblait de près ou de loin à la famille des choux) mais j’ai commencé à tiquer quand l’odeur de la banane m’a fait fuir.

Donc ne mangeant plus de fruits et légumes, je me suis rabattue pendant quelques jours sur la pain et le fromage (babybel, vache-qui-rie et autre fromage synthétiques bien sûr) et dégout à nouveau.

Un vrai casse-tête d’autant plus que je perdais vraiment l’appétit alors que j’ai plutôt naturellement un bon coup de fourchette.

Par contre, j’ai une envie irrépressible de manger des bonbons acidulés type bouteille de coca Haribo ou fils géants à la fraise. Alors que je ne mange quasiment jamais de sucrerie (je suis plutôt plateau de charcuterie), là, je ne me reconnaissais pas.

Une fois passé le cap des 3 mois, on revit … en tout cas, cela s’est avéré pour moi. J’ai repris mon alimentation de base sans aucun problème et j’ai de nouveau de folles envie de croquer dans une laitue.

Et vous quels sont vos dégoûts et vos envies ?

LuxMam

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11 septembre 2014

J’ai testé : le jus de pruneaux

Les maux de la grossesse sont multiples mais l’un d’entre eux est ce qu’on appelle la « paresse intestinale » ou autrement dit la CONSTIPATION.

Et c’est ce sujet que je vais aborder aujourd’hui. Ce n’est pas glamour mais c’est aussi cela la grossesse. Je me suis bien évidemment renseignée sur internet pour avoir quelques trucs et astuces pour lutter contre la constipation de grossesse. Mis à part les quelques conseils classiques (mangez des fruits, des légumes, des fibres et hydratez-vous), j’ai pu misérablement constater qu’il n’y avait pas de recette miracle.

J’ai donc opté pour un remède naturel (hors de question que j’avale des médicaments), une bonne vieille recette de grand-mère : le JUS DE PRUNEAUX !

Alors j’ai choisi le jus de pruneaux nature bio de chez Cora/Match que j’ai trouvé au rayon jus de fruit bio de Cora à Bertrange. (moins de 3€ le litre si mes souvenirs sont bons).

jus de pruneaux

 

LuxPap m’avait pourtant prévenu : « c’est dégueulasse ! Ma grand-mère en boit quand elle est constipée (je vous l’avais bien dit que c’est un remède de grand-mère) et rien que la couleur, ça ressemble à du caca ».

Ah bein parfait ! On est pile poil dans le sujet, c’est ce qu’il me faut.

Déroulement du test :

Je me suis alors versé un grand verre, pleine de bonnes résolutions et d’envie de combattre le mal (et pas forcément par le mal).

  • L’odeur : bon, ça sent le pruneau. Jusque-là, je ne suis pas inquiète.
  • Le goût : en première bouche c’est très acide et puis ensuite les choses se compliquent. On sent bien le goût du pruneau mais c’est un goût fétide de pruneau avec une arrière note de vomi.

J’ai dû me résoudre à accepter la réalité : LuxPap a raison, c’est DEGUEULASSE !

Du coup, que faire des 90 cl qui me restaient ? Je ne peux pas me résoudre à jeter de la nourriture qui est encore bonne consommable. Donc j’ai testé toute la semaine des smoothies en tout genre en ajoutant pêche, banane, orange.

Mais le jus de pruneaux est une plaie … il couvre tout ! Même le goût si prononcé de la banane. Il a même détruit le goût délectable de mes oranges fraichement pressées. Alors voilà, je l’ai terminé quand même mais la vraie question reste de savoir si ça marche.

Résultat du test :

Je ne suis pas du tout convaincue. Je suis légèrement débloquée mais on peut l’attribuer à tous les fruits et légumes que je mange. Néanmoins ça ne reste pas glorieux et j’ai hâte de retrouver un transit normal. 

Pour conclure, je ne vous conseil pas de vous lancer dans le jus de pruneaux sauf si vous êtes masochiste. Goût v. résultat n’en vaut pas la chandelle. Une torture dès le matin au réveil. Dès demain matin, je repartirai sur mon classique « oranges pressées » : un nectar d’ange.

LuxMam

10 septembre 2014

Annoncer sa grossesse

L’annonce de la grossesse est à la foi une épreuve et un grand moment de joie.

Je dois avouer qu’avec les amis, cela a été plutôt rapide. Quelques jours seulement après avoir appris la nouvelle, j’ai craché le morceau. Evidemment, comme j’ai arrêté de boire de l’alcool et que je n’étais pas la dernière à lever le coude à l’heure de l’apéro, cela devenait vite suspicieux. Bref, j’ai voulu éviter les petits jeux du type « allez, dis-le nous que tu es enceinte" (nan, mes amis ne sont pas du tout relou). Bref, les amis, c’est fait.

Annoncer la nouvelle à ses parents quand on est expat’ n’est pas toujours facile. On peut le faire par téléphone, c’est rapide mais assez peu personnel. Je voulais le faire en personne mais évidemment, je ne pouvais pas passer chez eux un soir pour un diner à la banque franquette. Non, quand on est expat’, il faut prévoir tout un weekend et faire le tour des familles.

Pour éviter les jaloux, je voulais l’annoncer à mes parents et à mes beaux-parents le même weekend. Evidemment, les vacances d’été ce sont greffés là-dessus et voilà qu’ils partent en vacance à tour de rôle. Finalement, je leur annonce alors que je suis quasiment à la fin de mon 3ème mois.

J’avais préparé une jolie carte (1er essai de scrapbooking) sur laquelle il était inscrit « qu’avez-vous prévu en mars 2015 ? ». A l’intérieur, se trouvait une photo (pas très claire) de l’échographie et des stickers de petits pieds rose et bleu. Mes parents étaient fous de joie. Pour eux, c’est le premier petit-enfant et même s’il n’est pas encore né, ils m’expliquaient déjà la future organisation pour le garder pendant les vacances.

Annoncer sa grossesse à son employeur, c’est encore autre chose. Bien sûr, on ne peut pas s’attendre à ce qu’il saute de joie. Apprendre qu’un collaborateur sera absent du bureau pendant 5 mois remet évidemment en cause l’organisation du service.

Légalement, vous n’avez aucune obligation de prévenir votre employeur mais votre petit bidon risque de vous trahir à un moment donné. L’annoncer, vous met cependant à l’abri d’un licenciement et vous permet également d’obtenir une dispense de travail pour les examens prénataux. Et je vous assure que ce dernier point n’est pas à négliger et je l’ai bien compris quand LuxGyn m’a collé un rendez-vous, sans me demander mon avis, un mercredi à 15h15 (justement, je n’avais rien à faire à ce moment-là).

Bref, moi je l’ai annoncé à ma 12ème semaine tout juste quand on commençait à voir que j’avais un peu abusé des bonnes choses dernièrement. J’étais terrifiée à l’idée de l’annoncer, mon job me demandant une grande disponibilité (plutôt contraire avec un congé maternité). Finalement, ça c’est très bien passé et avec le recul, il est clair que ni moralement ni légalement, un employeur ne peut se permettre de mal prendre la nouvelle (sauf si vous vous entendez mal avec lui mais alors il serait peut-être temps de changer de travail après votre congé maternité).

Et vous, comment vos proche et votre employeur ont pris la nouvelle ?

 LuxMam

9 septembre 2014

La gynéco

Vaste sujet ! Elle (ou il selon affinité mais je prends le partie du « elle » car j’ai toujours eu une femme) est celle qui va vous suivre pendant votre grossesse et votre accouchement, alors attention, on ne se plante pas en la choisissant.

Pour ma part, j’ai demandé à une amie en arrivant qui était sa gynéco à Luxembourg et voilà, je l’avais trouvée. Je vous l’accorde, elle rentrait dans mes critères de base : une femme, qui parle français et dont le cabinet se trouve pas trop loin de mon travail.

A cette époque je ne voulais pas encore tomber enceinte alors quand mon amie m’a dit « par contre, elle plutôt froide, pas très chaleureuse et elle a fait souffrir L. (une amie de mon amie) pendant des heures sur la table d’accouchement car elle refusait de lui faire une césarienne », je n’y ai pas vraiment porté plus d’attention que cela.

Alors c’est vrai que maintenant que je côtoie LuxGyn plus régulièrement, je dois avouer que oui, ce côté froid et médical me gêne un peu. En consultation, j’ai toujours l’impression de la déranger quand je lui pose une question et à peine entrée, me voilà ressortie avec un aimable « ça fera 58,86 €».

Malgré tout elle fait bien son job (enfin jusqu’à présent). Et puis de toute façon, je ne connais aucune autre gynéco alors pourquoi changer maintenant ?

A Paris, les choses auraient été différentes (oui petit centre médical du 14ème secteur 1 qui remboursait tellement bien, comme tu me manques !). Et j’aurai eu tellement de conseils.

Mais ici, la problématique est autre. Voici quelques critères de sélection à prendre en compte quand on cherche son gynéco :

  • Les langues parlées;
  • Le pays où il a fait ses études;
  • Les délais d’attente pour avoir un RDV;
  • L’emplacement;
  • La réputation; et
  • La clinique à laquelle il est rattaché.

Et oui, car en choisissant un gynéco au Luxembourg, vous choisissez en même temps votre maternité. La question de la maternité mérite à elle seule un post.

La réputation dans un si petit pays est très importante également. LuxGyn semble exceller dans la césarienne … enfin à condition qu’elle accepte d’en faire une.

Bref, je ne changerai pour le moment pas LuxGyn car elle est à 10 minutes de mon boulot et me fait accoucher à la clinique Bohler. Par ailleurs, je préfère ne pas être trop proche d’elle comme ça à l’accouchement, je pourrais me permettre de passer mes nerfs sur elle. LuxPap m’en remercie d’avance !

LuxMam

8 septembre 2014

Maman et expatriée

Devenir maman, ça chamboule la vie ! Et encore plus quand on est expat.

Vous allez me dire : « n’exagère pas, c’est le Luxembourg. Les Lorrains le considèrent comme le 102ème département français ».

Il n’empêche que tout est nouveau pour moi et je ne parle pas seulement de la chose qui grandit dans mon ventre.

Alors oui, ce blog vaut le détour parce que je ne cesse d’être hallucinée par ce pays (pourtant si proche de la Mère Patrie). A peine enceinte de 3 mois, je me pose déjà 10 000 questions sur mon accouchement et la manière dont je vais élever mon enfant dans un pays qui compte 3 langues officielles (dont deux relèvent du mystère pour moi) et tant de différences avec la France et mes habitudes.

Evidemment, ma belle-sœur me dit la semaine dernière : « As-tu fais ta déclaration de grossesse à la sécurité sociale. Tu dois la faire avant la 12ème semaine ». Moi, première réaction, je panique ! Non, ma gynéco ne m’a pas prévenue !!!

Et bien au Luxembourg, ce certificat se remet bien à la 12ème semaine, mais avant le terme. Donc à partir de maintenant, on oublie les conseils de tata Jeannine, on se détend, on souffle, on profite et on n’oublie pas qu’on vit au Luxembourg !

LuxMam

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LuxMam
  • Je suis LuxMam, une parisienne qui vit et travaille au Luxembourg depuis 2012. LuxPap et moi allons devenir parents en mars 2015. Alors, j’avais envie de parler de tous ces changements que l’on vit en étant jeunes parents actifs au Luxembourg.
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